L’âme du désert, le feu du groove
Leur dernier album, Only Love Remains (2024), a été forgé dans une urgence créative extrême : enregistré en Israël sous les bruits de bombardements, il capture une tension palpable, une intensité viscérale qui résonne dans chaque note . Co-produit par Shanir Blumenkranz (collaborateur de John Zorn et Yo-Yo Ma), cet opus traduit l’énergie d’un groupe qui joue chaque morceau comme si c’était le dernier.
Yemen Blues a écumé plus de 1 000 scènes à travers le monde, des Vieilles Charrues à Roskilde Festival, en passant par GlobalFest et le Festival de Jazz de Montréal . Leur musique est une transe collective, une invitation à briser les frontières culturelles, où le public devient un cinquième musicien, absorbé par l’énergie magnétique du groupe.
Une tempête de sons et d’émotions aux Musicaves
Sur scène, Yemen Blues est une vague brûlante de percussions tribales, de basses survoltées et de chants incantatoires. Chaque concert est unique, chaque set une explosion d’énergie pure, où Kahalani peut aussi bien apparaître en robe et talons qu’en habit traditionnel, réaffirmant son refus des conventions.