Un ensemble vibrant qui apportera une touche unique aux interplateaux du vendredi, aux côtés d’Ispolin & Baba Marta et Le Cri du Caire. Les six membres d’Akhatar nous plongent au cœur des traditions rurales de Galice, où la musique et la danse se font l’écho de la vie communautaire et des rites saisonniers.
Dans la société rurale galicienne, l’hiver est un temps de rassemblement : les travaux des champs laissent place aux foliadas, des fêtes improvisées où toutes les générations se retrouvent pour célébrer. C’est dans ce contexte que les femmes prennent une place centrale, accompagnant les danses avec des chants forts et des percussions tirées de la vie quotidienne — coquillages, tambourins, boîtes de piments en fer, clés, pommes de pin.
Akhatar se fait le porte-voix de ces traditions, avec Dominique Altschuck, Marion Boldrini, Judith Chomel, Sophie Guillier, Lucile Paysant, et Pauline Rivière. Leur répertoire raconte les joies et les peines de la vie paysanne, les épreuves de l’amour et la puissance de la sororité, dans un élan de frénésie communicative. Les voix d’Akhatar convoquent l’esprit des fêtes rurales, ces instants de cohésion sociale où chanter ensemble est un acte de partage et de célébration.
Le trio Ispolin, composé de Diane Bucciali, Camille Mandleur, et Christine Clément, tire son nom d’une légende bulgare évoquant des géants aux voix puissantes. Leur capacité à donner une nouvelle vie à des morceaux centenaires, tout en intégrant des éléments contemporains, crée une odyssée polyphonique touchante et actuelle, reflétant l’esprit des légendaires Ispolin.
Pour cette édition des Musicaves, Akhatar ne se contentera pas de remplir l’espace entre les spectacles ; elles invitent le public à une promenade dans le temps, et la redécouverte d’un monde rural aujourd’hui disparu. Leur performance est une célébration de la musique comme pilier de la communauté, un pont entre le passé et le présent qui promet d’enrichir l’expérience de chaque festivalier.
